EXIL et REFUGES, de Stéphane Jardin

21,00

Prix Anna de Noailles 2022 de la Société des Poètes Français

Que ce soit en vers classiques, néo-classiques, en prose ou dans une moindre mesure en vers libres, l’auteur du présent recueil se fait fort de défendre une esthétique personnelle se composant d’onirisme, de sensualité, d’étrangeté, ainsi que d’une conception végétale de la Femme.

C’est vers cette Beauté, par essence insaisissable et dont certaines femmes, appartenant à l’espèce précieuse des porteuses de lumière, sont les dépositaires terrestres, qu’il s’efforce de tendre. Son style, d’un baroque revendiqué, est avant tout visuel, riche en images et incluant la recherche d’une musicalité qui, de son point de vue, fait trop souvent défaut à nombre de productions contemporaines.

L’idée est de provoquer chez le lecteur une heureuse surprise, en d’autres termes de concilier les concepts, a priori paradoxaux, d’étonnement et d’évidence, persuadé qu’est l’auteur que ce n’est qu’à cette condition que l’on affleure une forme d’exaltation.

Extrait :

Ton être participe, Femme,

De l’eau, de la terre et du ciel,

Toi cette insatiable flamme

Nourrie d’un désir éternel.

Stéphane Jardin a par ailleurs écrit quantité d’autres poèmes (dont certains primés à l’occasion de concours), ainsi que des nouvelles (dans un genre fantastique) et deux romans (Un Conte Jaune, se rattachant à un genre de fantastique rural, et L’Horloger, récit intimiste infusé des Gnossiennes d’Erik Satie).

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Description

Le présent ouvrage comprend à la fois des vers classiques, néo-classiques, libres (bien que je n’estime que médiocrement cette forme) et de la prose. Le style en est visuel et musical, et d’inspiration parfois picturale. La construction du recueil va du sentiment d’exil à la possibilité de refuges, dont ceux de la nature, du rêve, et de la femme aimée.

J’aime à envisager les textes le composant comme autant d’instantanés, d’encadrés d’une qualité prioritairement esthétique, de fenêtres offrant à la curiosité du lecteur autant d’incursions possibles vers l’univers que je porte en moi.

Le meilleur résumé possible est encore d’en donner quelques extraits :

N’arrive-t-il jamais, pèlerin d’ici-bas,

Qu’exaltant ta ferveur au culte du dimanche,

Tu sentes tout à coup te tirer par la manche

Le démon qui s’attache à chacun de tes pas ? (L’Écartèlement)

 

L’orage, le jour durant, a mûri sa colère qui à présent pèse, de toute sa densité, sur le verger en fleurs où défilent les mutilés. (Invocation)

 

Le novice, fébrile, entrouvre enfin la porte

– Brûlant de s’oublier en une fusion !

Mais la splendeur promise est une illusion,

Qu’en refluant la nuit dans son sillage emporte. (L’Insaisissable)

 

Elle est ma plante sensitive

Exhalant l’aveu d’un émoi

Sensuel et que je cultive

Jusqu’à succomber malgré moi… (A une Lady, II)

 

Devant chaque porte il s’arrête, hésite, avant de reprendre sa marche ; et l’espace d’une hésitation entrevoit la  promesse d’une grotte enchantée, contenant un bassin dont la lumière joue, par réverbération, sur des parois de nacre, et il songe que si lui était échu un don de cet ordre, il restituerait ce phénomène sur une portée dévidée au fil des ondes, et ce faisant déchiffrerait la langue secrète des sirènes. (Hôtel des Vagues)

 

Penchées sur le fleuve à descendre,

D’épaisses frondaisons de cendre

Tamisent l’incendie du ciel

Embrasé d’un soir éternel. (Le Fleuve de Braises)

 

 

Stéphane jardin

C’est à la fois par le biais de mon grand-père, lui aussi auteur de poèmes, et des textes de groupes que j’écoutais adolescent (et continue d’écouter), au premier rang desquels le groupe anglais And Also The Trees, dont j’ai d’ailleurs traduit les textes, que l’envie d’écrire m’est tout d’abord venue.

S’en est suivie la découverte des grands poètes, principalement de la seconde moitié du 19e (Baudelaire, Rimbaud, Rollinat, Verhaeren, St Pol Roux, Lautréamont… la liste n’est pas exhaustive). Une autre influence majeure, plus récente, est Henri Michaux.

Convaincu que des passerelles existent entre les diverses formes d’art, ma poésie se nourrit par ailleurs de références picturales, musicales, ou encore cinématographiques (d’où, d’ailleurs, sa dimension visuelle).

Outre le prix décerné par la Société des Poètes Français, j’ai obtenu, dans le domaine de la poésie, les distinctions suivantes : j’ai fait partie, à 23 ans, des dix jeunes auteurs sélectionnés dans le cadre du Prix Arthur Rimbaud. J’ai obtenu une récompense, à la même époque, des Jeux Floraux de Toulouse.

Une dizaine d’années plus tard, un sonnet de moi a été sélectionné et édité par l’Association de Soutien à l’Animation Culturelle (ASAC) de Lyon.

Plus récemment, j’ai obtenu le 3e prix dans la catégorie « sonnets » dans le cadre du concours organisé par

les Amitiés Littéraires du Val d’Orléans (ALVO). Deux autres sonnets de moi ont été édités à l’occasion des concours Flammes Vives de la Poésie en 2019 et du Prix Arthur Rimbaud en 2023.

Je précise que je n’ai qu’assez peu participé aux concours, quelque peu rebuté par la relative médiocrité des œuvres récompensées, et une incompréhension assez surprenante de la part des jurys à l’égard de l’univers que je propose (et dont je revendique au demeurant la cohérence et la clarté).

J’ai par ailleurs écrit quantité d’autres poèmes, ainsi que des nouvelles (dans un genre fantastique) et deux romans (Un Conte Jaune, se rattachant à un genre de fantastique rural, et L’Horloger, récit intimiste infusé des Gnossiennes d’Erik Satie).

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