Le rêve des oiseaux de Monique-Marie IHRY

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L’amour est toujours très présent dans la poésie de l’auteure. Il s’agit non seulement de l’amour envers l’être aimé, mais aussi de cet attrait pour les beautés de la nature. Il y a également et surtout ce vœu constant de Paix universelle venant tempérer un monde éternellement belliqueux. Dans ce contexte, la nature est soumise à rude épreuve, mais demeure malgré tout une rose « seule et sauve » qui « résiste à l’assiégeant », comme un ultime et rebelle espoir au sein du marasme installé.

Face à la Terre meurtrie dans son sein par les combats incessants, désespérés, les oiseaux toujours épris de paix et de liberté, partent rejoindre un « verger d’espérance », loin de la guerre, ce « monstre assoiffé d’injustices/Qui se repaît d’enfer ». Ensemble, ils pensent atteindre un endroit où tout serait éternellement beau, pur, dans la quiétude d’une nature souverainement épanouie, comblée comme aux temps bénis de la Paix originelle.

Monique-Marie Ihry est sociétaire de la Société des Poètes Français et auteure d’une soixantaine d’ouvrages (poésie, dictionnaire, romans, littérature jeunesse, livre d’art, traduction). Elle a été récompensée par nombre de grands prix. Dix de ses recueils de poésie ont été également couronnés d’un grand prix, dont celui-ci, composé exclusivement de sonnets réguliers.

Description

Dans ce recueil de poésie classique exclusivement rédigé sous la forme de sonnets, la poète s’épanche sur les beautés de la nature. Les poèmes dédiés à l’être aimé sont d’un amour sincère, délicat, absolu. Lorsqu’elle vient à évoquer le sentiment endolori par les tourments de la guerre et l’éloignement qui en résulte, le verbe se fait alors nostalgique et tendre de souvenirs, puis il se teinte de mélancolie. Le vide s’installe.

Les souvenirs reviennent : un voyage à Venise, les quais d’une gare où leur idylle est née, Notre-Dame de Paris… Mais la guerre demeure, s’intensifie… et perdure l’absence. Le moi poétique désespère. Solidaire, la nature, souvent incarnée symboliquement par la rose, s’étiole, « succombe aux frimas de l’hiver ». Tombent de toute part des obus, les familles mutilées se préparent à prendre le chemin de l’exil.

Mais le souvenir est là, toujours présent en filigrane. Les sonnets content le désarroi, la détresse liée aux combats, leur dernier vers s’enlaçant parfois au premier vers du poème suivant, comme pour mieux en sublimer le ressenti. Puis l’on apprend que l’aimé ne reviendra plus, puisqu’il demeure désormais « dans le ciel sur la plus haute tour/Du château de l’absence », voire « dans la plus haute tour/Du palais de la mort »…

L’amour est toujours très présent dans la poésie de l’auteure. Il s’agit non seulement de l’amour envers l’être aimé, mais aussi de cet attrait pour les beautés de la nature. Il y a également et surtout ce vœu constant de Paix universelle venant tempérer un monde éternellement belliqueux. Dans ce contexte, la nature est soumise à rude épreuve, mais demeure malgré tout une rose « seule et sauve » qui « résiste à l’assiégeant », comme un ultime et rebelle espoir au sein du marasme installé.

Face à la Terre meurtrie dans son sein par les combats incessants, désespérés, les oiseaux, toujours épris de paix et de liberté, partent rejoindre un « verger d’espérance », loin de la guerre, ce « monstre assoiffé d’injustices/Qui se repaît d’enfer ». Ensemble, ils pensent atteindre un endroit où tout serait éternellement beau, pur, dans la quiétude d’une souverainement épanouie, comblée comme aux temps bénis de la Paix originelle.

 

Monique-Marie Ihry est auteure d’une soixantaine d’ouvrages dont 27 recueils de poésie. Parmi eux, 10 ont été récompensés par un grand prix.

 

Elle est sociétaire de la Société des Poètes Français et lauréate de grands prix de poésie, dont : le Grand Prix de l’Académie Guillaume de Lorris, le Prix du recueil Hubert-Fillay, le Prix Lemaire-Deharveng de la Société d’Émulation de Cambrai, le Grand Prix Jenny Alpha et Noël-Henri Villard, le Grand Prix des Poètes Lorrains, le Prix Jacques Raphaël-Leygues, le Prix de l’édition Yolaine et Stephen Blanchard, le Prix des Jeux Floraux Méditerranéens, le Prix du Conseil Départemental des Pyrénées-Atlantiques, le Prix Jean-Vincent Verdonnet, le Grand Prix AFAL-Europoésie, le Prix Monica Richon, le Prix Jean Bonicel, le Prix Paul Verlaine, le Prix Jean Cocteau…

Elle a reçu le Prix de traduction François-Victor Hugo de la Société des Poètes Français pour la traduction de l’espagnol en français de Langueur (Languidez) publié en 1920 de la poète argentine Alfonsina Storni. Elle a également obtenu un rappel de ce même prix pour la traduction de Inquiétudes sentimentales (Inquietudes sentimentales) publié en 1917 de la poète chilienne Teresa Wills Montt.

Monique-Marie Ihry est aussi peintre et illustratrice.

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