Description
Ces « Mots ressemblés » sont des mots qui se ressemblent qui sont rassemblés pour constituer, développer des idées, parfois décalées, des émotions, des moments saisis à la volée, des impressions, des couleurs, des fulgurances. Ce sont des réflexions et pensées, images, histoires, constats, poésies, avec comme constante d’être toujours formulés au travers des sons et des (doubles) sens des mots, de leurs musiques, des différentes interprétations écoutes et lectures possibles, par l’utilisation notamment de figures de style, telles que paronomases, assonances, allitérations, holorimes…
Comme par exemple « La fin de vie s’envisage » ou « La morsure du temps qui passe » qui peuvent aussi s’entendre comme « La fin de vie sans visage » ou « La mort sûre du temps qui passe ». La musique et l’écoute sont les mêmes, mais les interprétations sont totalement différentes.
Et ce sous la forme de textes très courts, de deux à six lignes, indépendants les uns des autres, pour susciter émotions, sourires, réflexion ou questionnements.
Philippe GACHASSIN est né en 1964 à BAGNERES DE BIGORRE dans les Hautes-Pyrénées, et y demeure pendant toute sa scolarité jusqu’à l’obtention d’un baccalauréat scientifique.
Après des études de Droit à TOULOUSE, il revient au pied des Pyrénées et s’installe à TARBES pour exercer sa profession d’Avocat.
Passionné de sport (il baigne dedans depuis sa plus tendre enfance), il en pratique plusieurs en compétition (rugby, tennis, karaté, golf…) ou pendant ses loisirs (ski, pala, vélo…).
Le sport, avec cette complémentarité entre les sports individuels et les sports collectifs, a été d’une grande importance pour lui, en raison de tout ce qu’il lui a apporté, en particulier sur les plans humain et émotionnel, de tout ce qu’il lui a appris et montré de la vie. Aujourd’hui encore, l’activité sportive, surtout avec ses amis, est essentielle pour lui.
Tout comme l’est son investissement et son engagement dans différentes associations, dont l’une notamment qu’il avait créée avec un ami pour des amis, et qui avait finalement été transformée en équipe de rugby.
Les différents voyages qu’il a effectués l’ont aussi enrichi par la confrontation à des cultures différentes, par l’immersion dans des situations et des conditions nouvelles. Il est ainsi par exemple, peu après la chute du mur de Berlin, parti seul avec son sac à dos dans les pays de l’Est (Roumanie, Yougoslavie, Hongrie, …) afin d’être libre, de pouvoir être hébergé au hasard des rencontres, et de découvrir et vivre pleinement d’autres quotidiens dans leur réalité.
Amateur de littérature depuis son plus jeune âge, il est marqué par plusieurs auteurs qu’il découvre au gré des études, des lectures, des discussions et des hasards, auteurs qui vont de Baudelaire à Prévert, de Maupassant à Fante, en passant par Enid Blyton… Sa rencontre avec Antoine Blondin, ses liens avec Jean-Loup Dabadie, qu’il a eu la chance de connaître, ne feront que conforter son amour des mots, et confirmer son envie et son plaisir de jouer avec leurs sons et leurs sens.
Curieux de tout, sensible à ce et à ceux qui l’entourent, il porte un regard interrogateur, étonné, émerveillé ou critique sur la nature et les choses, avec un intérêt tout particulier pour le théâtre permanent de la vie.
Marié, heureux père de deux enfants, il vit à TARBES dans le magnifique terrain de jeu naturel que constituent les Hautes-Pyrénées.
Cogau –
Il y avait « à chaque jour son dicton ». Il y a maintenant « à chaque jour son mot ressemblé ».
Un petit livre à picorer, recelant de pépites !
Des textes brefs, de 2 à 6 lignes, autonomes, où Philippe Gachassin joue, tel un virtuose, avec les mots, leurs sons, leurs multiples sens, où la paronomase côtoie l’assonance, l’allitération, l’anagramme ou encore l’holorime. Un précis de figures de style !
Certains font sourire, d’autres émeuvent, nombreux amènent à réfléchir.
Aucun ne laisse indifférent.
C’est incroyable comme quelques lignes peuvent s’enrichir d’une signification supplémentaire à chaque nouvelle lecture.
Mon « mot ressemblé » préféré :
» L’assurance chère
La surenchère
Trop pour trop peu. »
Extrêmement bien vu, non ?
Avec une préface inattendue de CharlÉlie Couture.