Idylles de Toulouse, Andrea Genovese

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Grâce à un professeur de Lettres italiennes toujours évoqué avec émotion et reconnaissance, ses années de lycée à Messine ont été marquées par la découverte de la poésie des Troubadours, poésie lyrique et courtoise à laquelle puiseront ultérieurement Dante, puis Pétrarque. Andrea Genovese est indubitablement un écrivain de la Méditerranée, un poète de l’amour, du désir et de l’érotisme, un héritier des troubadours occitans connus et appréciés en Sicile dès la fin du 12ème siècle.

Il entretient, à l’évidence, un rapport très personnel avec les villes. Tout d’abord celles, fort nombreuses, dans lesquelles il se rendit pendant de longues années, en tant que critique d’art, dans le but de visiter des expositions temporaires présentées par des musées et d’en rédiger des articles de compte-rendu pour la presse et notamment la rubrique Arte du quotidien italien Corriere della Sera. Mais aussi ces villes qui jalonnent et tissent sa biographie :  Messina, Milano, Lyon, Sète, Toulouse.  Ses recueils successifs d’idylles – Idilli di Messina et Idilli di Milano, puis Idylles de Sète et Idylles de Toulouse – sont autant d’invitations à regarder ces villes que l’on traverse et où l’on séjourne.

Description

Grâce à un professeur de Lettres italiennes toujours évoqué avec émotion et reconnaissance, ses années de lycée à Messine ont été marquées par la découverte de la poésie des Troubadours, poésie lyrique et courtoise à laquelle puiseront ultérieurement Dante puis Pétrarque.

Andrea Genovese est indubitablement un écrivain de la Méditerranée, un poète de l’amour, du désir et de l’érotisme, un héritier des troubadours occitans connus et appréciés en Sicile dès la fin du 12ème siècle. Il entretient, à l’évidence, un rapport très personnel avec les villes. Tout d’abord celles, fort nombreuses, dans lesquelles il se rendit pendant de longues années, en tant que critique d’art, dans le but de visiter des expositions temporaires présentées par des musées et d’en rédiger des articles de compte-rendu pour la presse et notamment la rubrique Arte du quotidien italien Corriere della Sera. Mais aussi ces villes qui jalonnent et tissent sa biographie :  Messina, Milano, Lyon, Sète et Toulouse.

Ses recueils successifs d’idylles – Idilli di Messina et Idilli di Milano, puis Idylles de Sète et Idylles de Toulouse – sont autant d’invitations à regarder ces villes que l’on traverse et où l’on séjourne. Ces idylles ne sont guère éloignées de la forme originelle, œuvre contemplative, courte et d’inspiration bucolique, née dans l’Antiquité grecque puis étendue à l’Antiquité gréco-romaine et popularisée par les auteurs latins comme Virgile, Catulle ou Ausone, puis élargie de la Littérature à la Peinture et à la Musique.

En 2011, à l’Université de Messine, un colloque intitulé La Magnolia perduta fut consacré à son œuvre, fruit d’un demi-siècle de création littéraire et culturelle. Et l’analyse et la critique s’expriment de longue date à son sujet : « Il y a dans cette écriture une qualité de prononciation qui relève de la tradition humaniste, comme celle que connut Lyon en ses belles heures, quand les artistes imprimeurs et poètes osaient faire ce qu’ils pensaient devoir faire : il y a chez Genovese du Dolet, du Gryphe (acéré), de la Belle Cordière et surtout du Rabelais. Rire, drôlerie et invention verbale inépuisable. » écrit ainsi, à Lyon, Judith Malla (un des nombreux pseudonymes de l’éditeur-écrivain lyonnais Jacques André). Et Andrea Genovese d’apprécier à coup sûr, lui qui définit sa vie comme une Odyssée minime (Odissea minima, titre de son premier recueil de poèmes paru en 1964), affirme souvent « Tout sicilien naît en état de guerre » et complète si nécessaire : « Comme tous mes compatriotes, j’ai un tempérament théâtral, la tragédie dans le sang. Un des fondateurs du théâtre moderne n’est-il pas Pirandello ? ».

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