La foudre incessante/ El rayo que no cesa, recueil de Miguel Hernández, traduction de Monique-Marie Ihry

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En 1936 paraît La foudre incessante/ El rayo que no cesa du grand poète espagnol Miguel Hernández, un recueil de poésie presque exclusivement composé de sonnets.

De façon générale, la poésie de Miguel Hernández est Amour : amour pour son peuple en souffrance et pour la femme aimée. Dans cet ouvrage précisément, mis à part une élégie destinée à son ami décédé Ramon Sijé, le thème est exclusivement celui de son amour pour la femme, avec tout ce qu’une passion non partagée peut engendrer de frustration et de douleur. La « foudre incessante » est ici incarnée par la fougue de cette passion et la fulgurance de la peine ressentie. Les émotions, renforcées par la forme concise propre aux sonnets, ainsi que de nombreux procédés stylistiques choisis à dessein, confèrent à cet ouvrage une beauté évidente.De nombreux critiques s’accordent pour affirmer que ce recueil, infiniment riche de par son style et l’émotion suscitée, est une œuvre remarquable.

La traductrice Monique-Marie Ihry est auteure d’une cinquantaine ouvrages. Elle a reçu de nombreux grands prix de poésie. Elle a également été récompensée par le Prix François-Victor Hugo de traduction de l’illustre Société des Poètes Français en 2019 pour la traduction de Langueur (1920) de la poète argentine Alfonsina Storni, avec un rappel de ce même prix en 2020 pour la traduction d’Inquiétudes sentimentales (1917) de la poète chilienne Teresa Wilms Montt.

Description

Le recueil de poésie La foudre incessante est un ouvrage majoritairement composé de poèmes d’amour, sous le signe d’une soumission vis-à-vis de la femme aimée. Celle-ci s’avère impitoyable vis-à-vis du poète. Meurtri, il souffre intensément. Les poèmes de cet ouvrage sont d’un amour désespéré et d’une intense douleur. Les émotions, renforcées par la forme concise propre aux sonnets ainsi que de nombreux procédés stylistiques choisis à dessein, confèrent à cet ouvrage une beauté évidente.

Le poète Miguel Hernández a été profondément marqué depuis son enfance par des expériences douloureuses, ce qui a pu favoriser une vision pessimiste de la vie, de l’amour et la conception du bonheur en général. On retrouve dans son œuvre une lutte incessante pour concrétiser ses désirs et cette impossibilité d’atteindre le bonheur attendu. Côtoyant les cimes du désespoir, sa peine se retrouve dans cet ouvrage assimilée à des rayons foudroyants d’affliction, un couteau, un poignard venant se clouer à même le cœur.

À la demande de José Ortega y Gasset, l’« Élégie » destinée à Ramon Sijé ainsi que plusieurs des sonnets de La foudre incessante ont été publiés dans la prestigieuse Revista del occidente de l’époque. Ce qui attira l’attention du poète Juan Ramón Jiménez en février 1936 qui écrivit : « … Dans le dernier numéro de la Revista del Occidente, Miguel Hernández, cet extraordinaire garçon d’Orihuela, publie une folle élégie à la mort de son ami Ramon Sijé et 6 sonnets bouleversants. Tous les amis de la ‘Poésie pure’ doivent chercher à lire ces poèmes… ».

La poésie de Miguel Hernández est en fait Amour : amour pour son peuple en souffrance, et pour la femme aimée. Dans ce recueil La foudre incessante, il s’agit exclusivement de son amour pour la femme, avec tout ce qu’une passion non partagée peut engendrer de frustration et de peine. La foudre incarne la fougue incessante de sa passion et la fulgurance de la douleur ressentie.

Cet ouvrage a reçu d’excellentes critiques. La plupart des études faites sur Miguel Hernández considèrent La foudre incessante comme l’œuvre la plus représentative et la mieux aboutie du poète. Selon Leopoldo de Luis, « Nous nous retrouvons face à un livre magistral, non seulement dans l’œuvre de Miguel Hernández, mais au sein de toute la poésie espagnole contemporaine ».

De nombreux critiques s’accordent pour affirmer que ce recueil, infiniment riche de par son style et l’émotion suscitée, est une œuvre remarquable.

La traductrice Monique-Marie Ihry est auteure de plus d’une cinquantaine ouvrages. Elle a reçu de nombreux grands prix de poésie. Elle a également été récompensée par le Prix François-Victor Hugo de traduction de l’illustre Société des Poètes Français en 2019 pour la traduction du recueil Langueur (1920) de la poète argentine Alfonsina Storni, avec un rappel de ce même prix en 2020 pour la traduction du recueil de prose poétique Inquiétudes sentimentales (1917) de la poète chilienne Teresa Wilms Montt.

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